Les Maudits de Vérone

Palimpseste théâtral depuis Shakespeare 1998

“Librement inspiré du "Roméo et Juliette" de William Shakespeare”

Les Maudits de Vérone

Les Maudits de Verone furent l’histoire d’une "appropriation". Une variation infidèle sur le thème Roméo et Juliette. Le texte du grand Will (pré-texte) fut le déclic d’une rêverie personnelle, partisane, sauvage, à propos des amours qu’on assassine.

Exit les foules chères à l’auteur anglais. De ces 25 personnages n’en reste plus que 4. Plus sacrilège encore, 2 sur ces 4 n’ont jamais été imaginés par Shakespeare : Clarisse, meilleure amie de Juliette, une cousine maudite qui porte le poids d’un scandale étouffé, et le diacre de Verone, précepteur et confident pervers de Roméo, celui par qui le tragique arrive.
Et alors ?… Alors le mythe est traité bien sûr , mais contourné, détourné, pulvérisé. S’ensuit le destin funeste d’une jeune fille incandescente et mystique, comme un phare dans la nuit, qui tombe en amour pour un jeune mondain viscéralement soumis à ses pères. S’ensuit le récit elliptique d’un meurtre et d’un suicide qui ne frapperont pas forcément ceux auxquels on pense.
Un théâtre qui cherche à redéfinir le romantisme…
Le chiffre 2 marquait radicalement toute la trajectoire dramaturgique de cette création. Il y était décliné sous toutes ses formes : le couple mythique des amants, maudits des pères et des étoiles ; le couple si complexe du héros et de son confident (Roméo et son confesseur, Juliette et sa meilleure amie) ; jusqu’à mettre en abîme un dernier couple virtuel : le spectateur face à la spectatrice.
Et, comme support spatial à cette épopée où se côtoyaient lyrisme flamboyant et huis clos suffocant : un plancher mouvant, dans une fosse, entre 2 gradins de spectateurs, comme une balance entre la passion et la raison, la tendresse et la violence, le corset et la nudité, l’étreinte et la séparation, entre le balcon et la tombe.
Chemin imparable vers la chute, entre l’amour et la mort !

 

Ce spectacle qui connut un succès exceptionnel fut traduit en arabe littéraire et rejoué 2 ans plus tard dans une nouvelle mise en scène et nouvelle distribution sous le titre de Maudits à Verone, en tournée en Algérie, Maroc, Tunisie et à nouveau à la Comédie de Clermont, Scène Nationale en février 2002.

 

Avec les comédiens VALERIE LARROQUE Juliette, NATHALIE LEGROS Clarisse cousine de Juliette, JEAN-LOUIS DEBARD le diacre de Vérone et CHRISTOPHE LUIZ Roméo.

 

En co-production avec le FESTIVAL DES AUTOMNALES 1998 (CG 63) et la COMEDIE DE CLERMONT, Scène Nationale
Pour 4 acteurs et actrices

Durée du spectacle : 1h40 afficher plus

Ecriture et Mise en scène

DOMINIQUE TOUZÉ

Scénographie

GUY DURAND

Lumière

PHILIPPE LACOMBE

Univers sonore

PIERRE-MARIE TRILLOUX

Crédit photos

RÉGIS NARDOUX

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